virtval   Impact de l'agriculture (cultures / élevage) et du mode d'agriculture (intensif / extensif)
sur la qualité de l’eau

 

Evolution des indices diatomiques en fonction des différentes actions que vous avez testées :

  S2 (bassin 2)

S3 (bassin 3)

référence (point aval du bassin, sans agriculture)
4,5
4,4
 
pâturage sur toute la surface disponible
cultures sur toute la surface disponible

mode intensif
point aval du bassin

3,2
2,9

mode extensif
point aval du bassin

3,7
3,6

Quelle est la différence dans la qualité de l'eau entre des cultures et de l'élevage ?

Par rapport aux situations de référence, que ce soit en mode intensif ou extensif, l'eau est altérée en aval des zones agricoles, mais davantage en aval des cultures que des pâturages, les quantités d’engrais étant supérieures dans le premier cas. D’autre part, il y a moins de différence entre indices dans le mode extensif  (3,7 et 3,6) que dans l’intensif (3,2 et 2,9): c’est normal car il y a très peu d’excédent d’engrais exportés vers le cours d’eau puisqu’on essaie de mieux ajuster les besoins nutritifs aux types de sols et de végétaux.

Comment évolue la qualité de l'eau lorsqu'on passe du mode intensif au mode extensif ?

Que ce soit pour des cultures ou pour du pâturage, la qualité de l'eau s'améliore en passant du mode intensif au mode extensif puisqu’on utilise moins d’engrais dans les deux cas.

Le mode de culture extensive est donc à privilégier dans l’avenir d’autant plus qu’on produit actuellement des excédents alimentaires de qualité moindre (contamination par des pesticides, trop forte teneur en nitrates, manque de goût,…)  ce qui amène à mettre des terres agricoles en jachère! Cultiver de plus grandes surfaces en utilisant moins d’engrais et de pesticides mène à la même production mais fournit des produits de meilleure qualité.

Que pouvons-nous faire pour diminuer l'impact négatif de l’agriculture intensive ?

La consommation de produits issus de l'agriculture biologique a un impact positif, puisque ce type d'agriculture utilise beaucoup moins d'engrais et de produits phytosanitaires que l'agriculture conventionnelle (voire pas du tout).