virtval   Impact de l’habitat non épuré sur la qualité de l’eau en fonction de sa distance au point de prélèvement

 

Caractéristiques du bassin versant (roches, sols, eaux): roches siliceuses, sols acides, eaux oligotrophes

Evolution des indices diatomiques en fonction des différentes actions que vous avez testées :

distance du point de prélèvement au point de rejet >>>
conditions naturelles, pas d'habitat

hameau éloigné

hameau proche

hameau juste à côté

S2
4,6
4,6
4,6
4,6
S3
4,4
4,1
3,2
2,9

Comment évolue la qualité de l'eau lorsque le point de rejet se rapproche du point de prélèvement ?

Plus le point de prélèvement est proche du point de rejet (à rejet égal), plus la qualité de l'eau est mauvaise. Plus la distance est grande, plus l'autoépuration a la possibilité de se manifester dans l’égout, le collecteur et les sols du bassin versant.

Que peut-on tirer de la comparaison avec l’état de référence ?

On voit que même quand la zone d’habitat est très éloignée, le cours d’eau ne retrouve pas en S3 l’état naturel. Il faudra de nombreux kilomètres d’autoépuration pour y arriver.

Dans votre vie quotidienne, voyez-vous certains gestes qui contribuent à faire baisser la qualité de l'eau des cours d'eau (donnez quelques exemples)?

Ces gestes sont très nombreux... En particulier, en lien avec l'habitat (thème de ce scénario), on peut citer: le rejet de matières organiques dans les égouts (sorties de WC), le rejet de produits ménagers phosphatés (lessives),...

Que pouvons-nous faire pour diminuer l'impact négatif de nos actions quotidiennes sur la qualité de l'eau (donnez quelques exemples) ?

Choisir des produits moins agressifs pour l'environnement (ex. sans phosphates), éviter de déverser des résidus organiques dans les éviers, adopter les toilettes à litière biomaîtrisée, installer des stations d'épuration,...