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Réalisation du Petit Séminaire de Saint-Roch
M. GEORGES - M. JONIUS - Année académique 1999 - 2000


INTRODUCTION

Tout d'abord, nous voudrions remercier nos professeurs de sciences et de religion pour leurs explications préalables. Dans notre travail, vous pourrez découvrir " tout " sur l'Antarctique et l'Arctique, à quel point ils sont merveilleux. Evidemment, nous avons dû sélectionner les parties qui nous inspiraient ou nous intriquaient le plus. C 'est pourquoi, Xavier a réalisé les chapitres 3, 4 et 8, concernant l'Antarctique et les chapitres 5,6 et 8, relatifs à l'Arctique. Moi, je me suis chargé de réaliser les chapitres 1, 2 et le 7 de l'Antarctique et les chapitres 1, 2, 3, 4 et 7 de l'Arctique; de dactylographier notre travail et de la mise en page.


Merci à tous.

L'ANTARCTIQUE
Chapitre 1 : Situation géographique

Bien que nous sachions tous que l'Antarctique se trouve au sud, nous ignorons sans doute que les Grecs avaient déjà un soupçon de sa présence. Ils le nommèrent Anti Arktos : opposé à la constellation de l'Ourse.

Aujourd'hui, nous avons de plus amples informations sur sa situation géographique. En effet, ce continent situé dans sa quasi-totalité au sud de la latitude 66°33' sud (le cercle antarctique) et entourant le pôle Sud représente vaguement un cercle muni d'un long bras appelé la péninsule antarctique se prolongeant d'une part vers l'Amérique de Sud et d'autre part vers deux grandes baies, la mer de Ross et la mer de Weddell et leur banquise. Il y a une superficie totale de 4,2 millions de km carrés en été et qui double en hiver en raison de l'importante couche de glace qui recouvre la mer à sa périphérie. Les frontières de l'Antarctique ne sont donc pas faciles à déterminer. On ne peut pas parler de côtes mais plutôt d'une convergence antarctique qui malgré l'ambiguité de l'expression n'est rien d'autre qu'une zone rigoureusement définie dans la partie australe de l'Atlantique, de l'océan Indien et l'océan Pacifique entre la latitude 48° sud et la latitude 60° sud. Toutes ces eaux qui entourent le continent antarctique sont considérées comme un océan appelé soit océan Antarctique soit océan Austral.

Mais l'Antarctique est bien plus que cela. Bien que 95% de l'Antarctique soit recouvert de glace, ce fameux continent détient des records. Il possède 90% des réserves d'eau douce du monde. En raison de son épaisse couche de glace, c'est le continent le plus élevé avec une altitude moyenne de 2300 m. Mais ce n'est pas tout. Il détient deux " champions " : le mont Vinson avec ses 5140 m et le point le plus bas situé dans la fosse subglaciale de Bentley (2499 m au-dessous du niveau de la mer). De plus cette fosse est recouverte par 3000 m de neige et de glace.

Tout cela donne envie d'y aller, n'est-ce pas ? En tout cas, c'est ce que des Européens ont fait pour réaliser des expériences scientifiques. Evidemment, tout le monde n'avait pas le même objectif.
C'est pourquoi certains utilisaient ce continent à des fins militaires ou nucléaires. Heureusement, depuis le traité de l'Antarctique de 1961 cela est interdit et la recherche scientifique est encouragée.

(PENINSULE ANTARCTIQUE)

 


Chapitre 2 : Environnement naturel

Evolution géologique
L'Antarctique a évolué ! Il y a quelque 65 millions d'années, l'Antarctique faisait partie d'un vaste continent, le Gondwana. A la fin du Mésozoïque et au début de Cénozoïque, ce continent se dislogua, ce qui engendra la formation de continents de l'hémisphère Sud et l'Antarctique dériva de la zone tropicale vers sa position actuelle au pôle.

Régions géologiques
L'Antarctique est constitué de deux principales régions géologiques. La plus grande et la plus connue, l'Antarctique oriental qui s'avérerait être un bouclier précambrien. L'autre, l'Antarctique occidental serait selon les glaciologues et géologues une extension des Andes de l'Amérique du Sud. Elle détient deux grands volcans actifs dont le plus haut est le mont Erebus (4023 m). Ces deux régions sont séparées par une zone montagneuse élevée qui s'étend sur tout le continent, appelée la chaîne Transantarctique.

Le drainage et les réserves d'eau
Comme tout le monde le sait, la couche de glace est sans cesse en mouvement. Chacun a son propre rôle c'est-à-dire que les grands glaciers drainent l'intérieur de continent tandis que les vallées côtières drainent de petites parties de celui-ci vers la mer. Parfois les bords des glaciers se détachent, dérivant dans la mer, et forment d'immenses icebergs tabulaires. Un autre phénomène : certains endroits de la mer sont englacés en permanence. La mer forme alors une banquise dont la plus grande est celle de Ross qui a une taille aussi grande que l'Espagne et le Portugal réunis.

Climat
L'Antarctique est le continent le plus froid (la température la plus basse enregistrée à la station Vostok en août 1960 est de -88,3° C). On peut diviser l'Antarctique en 3 régions climatiques. L'intérieur des terres est caractérisé par un froid extrême et de faibles chutes de neige, les températures plus douces et les précipitations plus importantes sont typiques des régions côtières et la presqu' île antarctique a un climat plus chaud et plus humide avec des températures régulièrement au-dessus de 0° C. A l'intérieur des terres, des blizzards ne sont pas exclus (record enregistré : 320 km/h). Dans l'Antarctique l'année se partage en un très long jour et une très longue nuit. L'obscurité y règne sans interruption pendant les mois d'hiver, alors que les quelques mois d'été sont constamment baignés par la lumière solaire.

Végétation
Il n'y a pas d'arbres et la végétation est limitée à 350 espèces à cause du froid. Seuls les lichens, les mousses ou algues peuvent survivre et se développent principalement dans la péninsule antarctique.

Faune
En Antarctique même, seuls les invertébrés (mites,tiques) supportent les basses températures. Par contre dans l'océan environnant, la faune est riche. Il y a les baleines, en particulier les krills, les phoques (le phoque crabier, l'éléphant de mer et le léopard de mer), les oiseaux (l'albatros,. .)et les manchots. Le plus remarquable habitant de l'Antarctique reste le manchot empereur. C'est un oiseau qui ne vole pas, vivant sur la banquise et dans les océans environnants l'Antarctique. Il se reproduit sur la terre ou sur la glace.

Ressources minérales
Les ressources minérales de l'Antarctique restent peu connues. Seuls des gisements de charbon y ont été découverts et furent utilisés dans le commerce. La plaque continentale de l'Antarctique renfermerait peut-être d'importantes réserves de pétrole et de gaz naturel.

 

Chapitre 3 : Exploration de l'Antarctique

La première expédition officielle dans l'antarctique est celle du français Bouvet qui, en 1739 découvre l'île qui porte son nom. Au cours de la seconde expédition (1772-1775), Cook découvre les îles sandwich du Sud, franchit le cercle polaire en 3 points et atteint la latitude record de 71 10', et cela sans rencontrer le continent.
Ce sont les chasseurs de baleines qui vont ensuite s'aventurer dans ces eaux à la recherche des endroits où s'accouplent ces animaux. Leurs découvertes vont s'ébruiter. L'Anglais William Smith annonce, en 1819, la découverte des îles Shetland du Sud. Bransfield, en janvier 1820, voit une terre qui est peut-être l'extrémité de la péninsule antarctique, cette terre sera réaperçue par l'Américain Palmer en novembre de cette même année. Entre-temps, Lazarev qui dirige la première expédition russe dans les eaux australes, aperçoit des glaces s'élevant à perte de vue devant son navire, en direction du sud.
Le 7 février 1821, les marins de l'Américain Davis débarquent, pour la première fois sur le continent. Ensuite toute une série de découvertes vont être effectuées : les îles Orcades du Sud, la mer de Weddell, la terre d'Enderby… Plus tard, la course au pôle se fera entre Scott et Amundsen. Amundsen et ses compagnons hisseront le drapeau norvégien au pôle le 14 décembre 1911. Sa victoire fut surtout due à une impeccable organisation, ce qui ne fut malheureusement pas le cas pour Scott qui atteignit le pôle le 17 janvier 1912 mais tous les problèmes qu'il avait connus jusque là, ont rendu le retour de son voyage impossible et tous les membres de l'expédition périrent. Cette triste tragédie n'empêcha pas l'installation de plusieurs bases internationales.

 

Chapitre 4 : Recherches scientifiques dans l'Antarctique

L'Antarctique est le continent rêvé pour les scientifiques, un formidable labaratoire gigantesque. Depuis l'année géophysique de 1957, les études scientifiques s'y sont multipliées, et cela dans des domaines très variés : glaciologie, météorologie, biologie terrestre et marine, géologie, etc. Actuellement, 47 bases sont établies sur le continent. Les chercheurs y développent des programmes internationaux élaborés en fonction des caractéristiques extraordinaires que présente l'Antarctique. Par exemple, la haute latitude du continent est favorable à l'observation des hautes couches atmosphériques et donc à l'étude de problèmes comme le trou dans l'ozone, cette situation permet aussi l'élaboration d'étude géophysique en raison de la présence des pôles magnétiques. Les conditions climatiques extrêmes qui règnent en Antarctique permettent d'étudier les mécanismes d'adaptation de la faune et de la flore. En glaciologie, des carottages dans les couches profondes de neige révèlent l'histoire du climat terrestre. Le projet international EPOCA de forage du dôme C devrait ainsi permettre une reconstitution sur près de 400.000 ans.

 

L'ARCTIQUE
Chapitre 1 : Situation géographique

Comme l'Antarctique, l'Arctique doit son nom aux Grecs. Ils le nommèrent Arkitos : du côté de la constellation de l'Ourse.

L'Arctique, lui, est situé à 66°30' de latitude nord encerclant le pôle Nord. Malgré qu'il ne soit pas clairement défini, on peut dire que l'Arctique est une zone comprenant l'Océan Arctique, de nombreuses îles et une partie de l'Amérique du Nord, de l'Asie et de l'Europe. Cette zone arctique couvre environ 21 millions de km carrés et les terres arctiques ont une superficie de 7 millions de km carrés se divisant et un ensemble euro-asiatique qui s'étend de la Scandinavie au détroit de Behring (Canada, Russie, Groenland, Scandinavie continentale, Islande, Alaska et archipel de Svalbard.

A la différence de l'Antarctique, l'Arctique se compose d'un Océan : l'Océan glacial arctique entouré par des terres.

Chapitre 2 : Environnement naturel

Régions géologiques
L'Arctique possède trois boucliers formés de granit et de Gneiss qui eux-mêmes constituent le substrait géographique. Premièrement, il y a le bouclier russe, scandinave et baltique. Deuxièmement, le bouclier d'Angara ou plateau de Sibérie et enfin le bouclier canadien qui comprend la totalité de l'Arctique canadien à l'exception des îles de la Reine-Elisabeth d'Angleterre.

L'Arctique contient également des plaines côtières et des chaînes de montagnes. Tout d'abord parlons des plaines côtières. Celle-ci s'étendent dans le nord de la Sibérie au nord ouest du Canada et ainsi que dans le nord de l'Alaska. Quant aux chaînes de montagnes, elles se situent dans l'est de l'Arctique canadien (en particulier sur la terre de Baffin, sur le territoire de Yukon) dans le nord de l'Alaska, sur la côte du Groenland, en Islande et dans le nord-est de la Sibérie.

Hydrologie
L'océan glacial arctique est continuellement composé de plaques de glaces flottantes. Seul le Groenland est couvert d'une calotte glaciaire ou indlandsis semblable à celle de l'Antarctique.

La fonte des neiges provoque un écoulement de l'eau inexistant car le sol est en permanence gelé ce qui entraîne au lieu d'un écoulement, la formation en surface de lacs peu profonds, d'étangs et de marrais. Il existe également des rivières provenant des régions humides s'écoulant vers la mer et de grands fleuves tels que l'Ob , l'Ienisseï et la Lena en Sibérie, le Mackennzie et le Yukon en Amérique du Nord. Ces fleuves, gelés en hiver provoquent d'importantes inondations au printemps.

Climat
Le climat de l'Arctique peut être caractérisé par le froid et les faibles précipitations. L'hiver a une longueur d'avance sur l'été car il est plus long et froid tandis que l'été est plus court et frais. La mer joue un rôle fondamentalement important car elle peut entraîner des différences de températures entre des zones voisines (ex : en hiver +/- 33°C sur la calotte glaciaire du Groenland et sur la côte voisine +/- 68°C). On peut également assister à un phénomène extraordinaire : les jours de " soleil de Minuit " où la nuit est perpétuelle.

Faune et flore
Le froid et les sombres mois d'hiver n'empêchent pas la vie sur l'Arctique car les espèces animales sont protégées par leur graisse. Le printemps, lui, correspond à un extraordinaire essor de la vie végétale et animale. En effet beaucoup d'animaux sont adaptés aux conditions de vie de l'Arctique. On peut trouver des mammifères tels que l'ours polaire, le renard et le loup, l'hermine, la martre, le morse, le phoque, l'otarie, le renne, le bœuf musqué, le lièvre de l'Arctique et de nombreuses espèces de baleines. Il abrite également des oiseaux, des poissons et des insectes comme par exemple des guillemots, des pingouins, des corbeaux, des hiboux des neiges, des espèces de mouettes, des sarcelles, des huards, des pétrels, des morues, des flétans, des saumons, des truites, des abeilles, des guêpes, des mouches, des papillons, des scarabées et des sauterelles.

Le développement de la végétation est comme l'Antarctique limité à cause d'un sol gelé sur une grande partie de l'année mais elle est plus riche car elle comprend plus de 400 espèces de plantes à fleurs, des arbustes rampants, des graminées, d'herbes et laîches mais aussi de lichens et de mousses.

Ressources minérales
L'Arctique est beaucoup plus exploité pour ses minéraux que l'Antarctique. Parmi eux, on peut y retrouver le gaz et le pétrole naturel, le minerai de fer, le nickel, le plomb, le zinc, la houille, l'uranium, l'étain, le diamant, l'or et la cryolite.

Chapitre 3 : Population

L'Arctique fut peuplé dès le Paléolithique. A cette époque, comme tout le monde le sait, (puisque nous l'avons vu au cours de biologie de Monsieur Jonius) les populations vivaient principalement de la chasse et de la pêche. Ils fabriquaient eux-mêmes leurs outils (poinçon et harpon) et leurs vêtements avec des matières naturelles.

Les plus connus sont évidemment les Inuits (Eskimos) qui ont atteint l'Océan Atlantique à l'est du Groenland. Aujourd'hui, l'Arctique peut être divisé en deux grandes parties : premièrement, les territoires arctiques situés en Russie qui comptent le plus de population (+/- vingt groupes) tels que les Komi (+/- 250.000) qui occupent l'ouest de la zone arctique de la Russie, les Lakoutes (+/- 300.000) qui habitent dans le bassin de Lena, les Tchouktches (+/- 15.000) qui vivent à l'extrémité nord est de la Sibérie, et bien d'autres encore. Deuxièmement, les territoires arctiques situés en Amérique du Nord qui abritent trois principaux groupes : les Aléoutes qui habitent principalement les îles Aléoutiennes de l'Alaska, les Amérindiens qui occupent plutôt les régions des prairies et enfin les Inuits qui vivent surtout dans le nord de l'Alaska et du Canada et dans le nord du Groenland.

 

Chapitre 4 : Développement économique

Contrairement à l'Antarctique, l'Arctique possède de très grandes villes comme Mourmansk en Scandinavie, Norilsk en Russie, ou encore Reykjavik, la capitale de l'Islande.

L'Arctique connaît certaines formes de développements économiques. Par exemple, au nord de la Scandinavie et de la Russie, nous pouvons trouver l'élevage de rennes ou des bovins. Au sud ouest du Groenland et en Islande, nous pouvons apercevoir des troupeaux de moutons.

La pêche a une place prépondérante dans le régime alimentaire des habitants. C'est pourquoi, des pêcheries de fleuves et de rivières ont été développées en Russie. L 'Arctique détient certaines des plus importantes zones de pêche du monde.

Une autre forme de développement économique est l'activité industrielle qui se base sur le traitement de matières brutes. Les seules grandes industries se trouvent en Amérique du Nord ou dans le nord de la Russie (en particulier dans la péninsule de Kola). Mais pour que ce développement économique fonctionne bien, il faut évidemment de bons moyens de transports. Il existe peu de routes dans l'Arctique bien qu'il y ait de grandes voies de communications au Canada, au nord de la Russie, de la Norvège et de la Suède. Les transports maritimes sont difficiles à cause de la couche de glace. C'est pourquoi, ils privilégient les transports aériens.

 

Chapitre 5 : Exploration de l'Arctique

Vers le XVIe siècle, des explorations on été entreprises pour découvrir des routes nouvelles vers l'orient soit par le passage du Nord-Est (en contournant l'Eurasie), soit par le passage du Nord-Ouest (en contournant l'Amérique). C'est ce dernier que cherchait, en 1497, Jean Cabot sur les côtes du Labrador. John Davis, en 1587, a atteint la latitude 72 nord sur les côtes occidentales du Groenland, il sera suivi des expéditions de Henry Hudson, de William Baffin et de Smith qui précisèrent ce que l'on sait de l'archipel arctique canadien. Cet archipel sera franchi à pied, par Mc Clure en 1854. Il fallut attendre l'expédition de Roald Amundsen sur le Gjola, de 1903 à 1906, pour qu'un navire franchisse enfin le passage du Nord-Ouest.
Hugh Willoughby, en 1553, et Wilem Barents, en 1596, commencèrent la recherche du passage du Nord-Est. Maintes expéditions russes, autrichiennes ou américaines suivirent, et enfin, en 1879, Adolf Nordenskjold, parti l'année précédente du cap Nord pour atteindre le détroit de Béring. Ensuite commença la course au pôle, il fut atteint en avril 1909 par Robert Peary qui y parvint en partant à pied de la terre d'Ellesmere.

Chapitre 6 : Recherches scientifiques dans l'Arctique

En 1932, lorsque l'URSS créa le service de la route maritime du nord, qui était destiné à développer les ressources de la Sibérie et à ouvrir une voie commerciale par le passage du nord-est, quatre scientifiques dérivèrent pendant 9 mois en 1937 sur une petite île appelée NP1. Ils y étudièrent l'océan, et y installèrent ensuite des stations scientifiques. En 1981, 26 de ces stations y furent installées.
La véritable recherche scientifique démarra vers la fin des années 70 car l'Arctique était devenu beaucoup plus accessible grâce au nouveau moyen de tranport (avions, sous-marin, brise glace,…). La collecte d'informations est désormais prise en compte systématiquement par des satellites terrestres ou par des instruments de mesures automatiques. Des recherches furent également entreprises par une équipe de scientifiques entre la mer des Barents et le nord-est du Groenland. Au début des années 80, une autre équipe de recherche réalisa des études à longs termes sur la calotte glaciaire du Groenland. Des forages furent effectués jusqu'à une profondeur de 2036 m et des certaines d'échantillons furent analysés. En 1986, un de ces échantillon révéla la plus grande forêt fossilisée de l'Arctique, datant d'environ 45 millions d'années.

L'ANTARCTIQUE ET L'ARCTIQUE
Chapitre 7 : Question d'éthique

Selon James Lovelock, chercheur britannique, notre terre est une planète vivante et nous ne pouvons pas l'ignorer. L'ensemble biosphère-atmosphère forme un tout harmonieux dont les fragiles équilibres sont en constant réajustement, disait-il. Comme tout être vivant, elle peut " tomber malade ". Est-ce l'Homme qui bouleverse l'équilibre de la planète ?

Bien sûr, l'homme est en partie responsable. Prenons par exemple le problème du trou d'ozone et de l'effet de serre. La pellicule d'ozone qui nous protège des rayons ultraviolets est trouée en deux endroits : au-dessus de l'Antarctique et au-dessus du pôle Nord et de l'Europe. Les responsables sont les hydrocarbures chlorofluorés utilisés dans les bombes aérosols, le dioxyde de carbone s'échappant des voitures, les industries qui polluent. C'est l'homme qui a inventé les bombes aérosols, la voiture, ... donc il est bien en partie responsable de la destruction de cette pellicule d'ozone.

Le plus inquiétant est que la concentration en gaz carbonique ne fait qu'augmenter. L'Antarctique détient une preuve de ce phénomène. En effet, des scientifiques ont fait l'analyse de bulles d'air emprisonnées dans des échantillons de glace et ont donc démontré ce phénomène.

Bien qu'on y ait déjà fait de nombreuses expéditions et expériences, l'Arctique et l'Antarctique restent des endroits extraordinaires. L'homme doit-il mettre un frein à son envie de mieux connaître, de coloniser ces territoires ? Comment doit-il se comporter ? Nous pensons Xavier et moi que l'homme doit y réfléchir. L'être humain, comme nous l'avons vu au cours de religion de Monsieur Georges veut progresser, a des projets, ... Que l'on veuille en savoir plus sur ces gigantesques terres froides, c'est tout à fait logique et compréhensible mais cette envie d'en savoir davantage ne va-t-elle pas un jour trop perturber ou même détruire la vie sur ces territoires ?

L'Arctique et encore plus l'Antarctique sont " isolés " du reste du monde. Il n'y a pas, en général, la présence de l'homme. C'est en quelque sorte un paradis blanc. C'est à la fois immense, calme et magnifique. L'Homme, doit-il venir briser cette tranquillité, cette splendeur de la nature ?

Malheureusement, le phénomène de l'effet de serre provoque la fonte de ces merveilleux glaciers. Nous pensons donc que tout homme, même ceux qui n'ont pas envie d'explorer l'Arctique et l'Antartctique, même nous étudiants, nous avons un rôle important à jouer pour essayer de limiter les dégâts car sinon ce sera la catastrophe. Réfléchissons ! ! !

Chapitre 8 : Et demain...

Maintenant, beaucoup de questions se posent sur l'avenir de ces terres hostiles à l'homme, car les premières traces de pollution commencent à toucher fortement ces régions. Est-ce que ces paradis de glace vont se transformer en enfer ? Est-ce l'homme ou la pollution qui détruira ces merveilles ? Vivra-t-il en parfaite symbiose avec cette nature ? Cela, personne ne peut nous le prédire, seul l'avenir nous le dira.
Ces terres inhabitées pourraient apporter une solution à la surpopulation que connaîtra la terre dans les prochaines décennies. Cette éventualité sera envisageable à la seule condition que l'homme respecte la nature et trouve des solutions pour apprivoiser ces terres si difficiles à vivre.
Bref, beaucoup de perspectives sont envisageables avec ces immenses terres de glace.

CONCLUSION

Nous espérons que notre travail vous aura plu et que vous vous êtes sentis transportés parmi ces immenses paradis blancs au fur et à mesure que vous lisiez celui-ci.

Nous avons eu énormément de plaisir lorsque nous avons découvert toutes les merveilles que comptaient l'Antarctique et l'Arctique.

Donc, nous pouvons dire que nous avons éclairci quelques points méconnus et que nous nous sommes rendus compte à quel point nous devons tous protéger ces extraordinaires terres de glace.

 

LEXIQUE

Baffin : île du Canada, appartenant à l'archipel Arctique et séparée du Groenland par la mer de Baffin.
Baie : échancrure du littoral plus ou moins ouverte.
Béring :détroit entre l'Asie et l'Amérique, réunissant l'océan Pacifique à l'océan Arctique.
Blizzard : vent glacial du nord, accompagné de tempêtes de neige.
Calotte glaciaire : masse de glace et de neige recouvrant les régions polaires et le sommet de certaines montagnes.

Carottage : extraction de carottes de terrain.
Cénozoïque : ère géologique correspondant aux systèmes tertiaire et quaternaire. Il a débuté il y a 65 millions d'années.
Cryolite : fluorure d'aluminium et de sodium.
Ellesmere : île de l'archipel arctique canadien (N-O). Elle est en grande partie englacée.
Flétan : grand poisson plat des mers froides, recherché pour sa chair et l'huile de son foie très riche en vitamines.
Forage : ensemble des techniques permettant de creuser un puits, par exemple.
Géophysique : étude, par les moyens de la physique, de la structure d'ensemble du globe terrestre et des mouvements qui l'affectent.
Mésozoïque : ère géologique correspondant aux systèmes trias, jurassique et crétacé. Il s'étend de -245 à -65 millions d'années.
Péninsule : grande presqu'île.
Pétrel :aiseau marin des régions froides au tempérées, qui se nourrit de plancton à la surface de l'eau et qui ne vient à terre que pour nicher.
Précambrien : première période de l'histoire de la Terre, avant le cambrien, dont on a évalué la durée à 4 milliards d'années.
Sarcelle : canard sauvage des plans d'eau douce ou saumâtre et des marais de l'hémisphère Nord.
Svalbard : archipel norvégien de l'océan Arctique, à l'Est du Groenland.
Tabulaire :en forme de table; plat.
Yukon : territoire fédéré du nord-ouest du Canada.

Université de Liège